Le Trésor Public de la République du Cameroun procèdera, le mercredi 21 novembre 2012, à l'émission, par voie d'adjudication, des Bons du Trésor Assimilables dont les caractéristiques sont les suivantes:
Selon le directeur général de la Snh, ceci est le résultat de l'intensification de l'exploration et de l'ouverture de nouveaux puits.
Dans la recherche intensifiée des nouveaux gisements pétrolifères à laquelle s'est lancée la société nationale des hydrocarbures (Snh) depuis quelques années, l'entreprise vient de réaliser la découverte de nouveaux champs d'exploitation. Grâce à la compagnie Addax Petroleum, filiale du groupe chinois Sinopec, 20 millions de barils d'huile et 200 milliards de pieds cubes de gaz, soit environ 5,66 milliards de mètres cube, viennent d'être découverts dans la zone du Sud-ouest. D'après le directeur général de la Snh, Adolphe Moudiki, s'exprimant sur le site de cette société, ces récentes découvertes donnent l'opportunité au Cameroun d'augmenter sa production. «Cette découverte va favoriser une augmentation à long terme de la production, en lançant un important programme d'optimisation de la production dans les champs existants, mais également un programme ambitieux d'exploration et d'appréciation», précise Adolphe Moudiki.
D'après les chiffres de la Snh, la découverte de ce nouveau champ pétrolifère va permettre à la production pétrolière du Cameroun, actuellement estimée à 63 211 barils par jour, d'être portée d'ici à la fin de l'année à 90 000 barils par jour. Soit une augmentation de 20% en valeur relative et de 26 789 barils en valeur absolue. Les perspectives de l'entreprise qui assure l'exportation et la vente du pétrole camerounais s'appuient sur l'intensification de la recherche pétrolifère, au regard du volume des programmes de travaux lancés par les opérateurs de la filière qui entrevoient une exploration de 12 puits. «Parmi ces puits, celui prévu dans la zone Zina- Makary du bassin de Logone Birni est très attendu en raison des résultats très prometteurs du premier puits réalisé l'année dernière dans cette partie de la région de l'Extrême Nord», a-t-il déclaré.
A la suite des tests géologiques préliminaires réalisés dans les régions du Nord à Garoua (7800km2), dans le Sud-Ouest à Mamfe sur (1775km2), les experts ont détecté la présence de pétrole dans ces deux régions restées jusque-là inexplorées. En dehors de l'exploration du pétrole, dans les localités de Bakassi (752km2), Bolongo (462km2), Lungahe (84km2) et Mokolo (18km2), les autorités camerounaises ont également initié de profondes recherches dans le domaine du gaz. Avec la découverte de ces nouveaux champs pétrolifères, le Cameroun élargit son potentiel des réserves qui jusque-là, n'étaient constitués que deux bassins : le bassin off shore du Rio del Rey dont l'exploitation a débuté depuis 1977 et qui a une production quotidienne de 16 000 barils, et le bassin Douala-Kribi-Campo dont la production journalière s'établit à 9 608 barils.
Mais au cours de l'année 2011, peut-on lire sur le site de la Snh, plusieurs mutations sont intervenues dans le secteur ont milité à l'amélioration de cette production. L'on peut citer la reprise par l'opérateur Perenco de Total E&P. Cet opérateur selon le directeur général de la Snh, a «procédé à la réouverture de certains puits et s'est attelée à l'optimisation de ces champs matures. Dans le détail, ces opérations ont permis d'accroître la production de 10.418 barils par jour en six mois sans forage supplémentaire, dans le bassin du Rio del Rey». Toujours selon Adolphe Moudiki, le dit opérateur qui est le deuxième en termes de production, a parallèlement lancé un programme de développement complémentaire du champ BaF dans le bassin de Douala-Kribi- Campo. Ce qui a permis de passer d'une production de 1 760 barils/jour à 3 800 barils/jour entre novembre et décembre 2011. La prévision de production de ce champ, aux dires du Dg de la Snh, au terme du développement complémentaire en cours, s'établit à 5 000 barils par jour. Grâce aux opérations engagées dans le champ Mokoko Abana (bassin du Rio del Rey) par Addax, la production a connu amélioration de l'ordre de 1 000 barils par jour depuis le mois de décembre.
Toujours pour cette année, le bassin de Dissoni dans le Nord devrait à lui tout seul voir sa production passer de 17 000 barils/jour à 20 000 barils/jour. Avec une production pétrolière annuelle de 21,6 millions de barils par an et des transferts de l'ordre 572,674 milliards de Fcfa au trésor public en 2011, le Cameroun qui a perçu au cours de l'exercice écoulé ses recettes les plus élevées depuis trois ans selon la Snh, entend doper sa production grâce à l'intensification de l'exploration dans les nouveaux champs.
Le président de l’Association des professionnels des établissements de crédit du Cameroun (Apecam), Mathieu Mandeng, a livré aux médias la nouvelle vision de l’Apecam qui s’articule autour du financement de l’économie, de l’apport d’une valeur ajoutée à ses membres et de la communication.
Au sujet du financement de l’économie, Mathieu Mandeng, par ailleurs Dg de la Standard Chatered Bank Cameroon, a affirmé que les banques vont œuvrer pour accroitre le taux de bancarisation du Cameroun. « Le taux de bancarisation est de 4,5%, même si depuis quelques temps on parle de 7%. (…) Nous visons un taux de bancarisation de 10%, car nous avons une économie informelle et il va falloir s’adapter », affirme-t-il.
Il propose par ailleurs la création d’un observatoire de financement des Pme/Pmi locales. Cet observatoire pourrait être composé de l’Apecam, de la Cobac, des organisations patronales existantes et de l’Etat camerounais.
A côté de cela, l’Apecam pense qu’il faut instaurer la signature d’un accord cadre d’emprunt et de prêt avec le secteur privé. Ce qui permettra aux créanciers de vite rembourser les crédits alloués. « L’impact attendu sur les affaires devrait être l’amélioration de la confiance et l’accroissement du crédit en général et du crédit de l’investissement en particulier », pense Mathieu Mandeng.
Mais, d’après lui, cela passe par des reformes du système fiscal et la création de plusieurs entités au rang desquelles, l’Agence de création d’entreprises ou encore la création des organismes de financement adaptés.
La société américaine Herakles Capital a décidé de se retirer de l'union professionnelle des producteurs d'huile de palme suite à des plaintes de la part d'ONG de protection de l'environnement sur son projet de développement d'une plantation d'huile de palme de 70 000 hectares dans le Sud-Ouest du Cameroun. Un projet qui est estimé à près de 350 millions de dollars.
Greenpeace accuse notamment Herakles de violer les lois camerounaises et insiste sur les dangers que représente ce projet situé dans une zone de biodiversité et en plein chemin de migration de plusieurs espèces protégées.
Formé en 2004, la RSPO est une association professionnelle basée à Kuala Lumpur dont le but est de faciliter l'accès aux marchés internationaux des producteurs d'huile de palme et de les défendre face aux accusations de déforestation et de dommages irréparables sur les écosystèmes et les communautés locales.