A l'issue de sa visite en Libye, le FMI annonce que la croissance du PIB pourrait atteindre 116,6% en 2012, stimulé par le retour au niveau de production pétrolière d'avant la guerre.
Cette croissance exceptionnelle s'explique essentiellement par la fin d'un conflit qui a engendré une dépression économique caractérisée par une chute de 60% du PIB et le lancement de projets de reconstruction des infrastructures détruites estimés à 200 milliards de dollars.
Selon les chiffres officiels, le niveau de croissance devrait se stabiliser à 16,5% en 2013 et 13,2% en 2014, mais le FMI met en garde le gouvernement libyen contre une dépendance de l'économie vis-à-vis du marché pétrolier.