«La situation économique est appréciable au niveau des structures macroéconomiques, notamment l'inflation jugée faible, la stabilité du taux d'échange et les dépenses sont sous contrôle», a déclaré Samir Jaja, le représentant résident du FMI à Kinshasa.
Pour M. Jaja, reçu en audience par le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku, les perspectives de l’économie congolaises sont favorables pour la négociation d’un nouveau programme censé succéder au PEG 2, l’actuel Programme économique du gouvernement soutenu par la Facilité élargie de crédit du FMI qui se termine en juin 2012 et qui avait pour objectifs une croissance moyenne du PIB réel de 5,5%, un taux d’inflation en fin de période de 9%, des réserves brutes équivalentes à 10 semaines d’importations, aide non comprise, et la limitation du déficit extérieur courant à 25% du PIB.
Le Conseil d'administration du FMI avait jugé les trois premières revues semestrielles satisfaisantes. La quatrième revue n’a pas encore été sanctionnée «en raison du contexte électoral en RDC», justifie le FMI. La mise en place effective des institutions issues des élections présidentielle et législatives était également un préalable.
Il semble donc, selon les premières indications de M. Jaja, que le dossier de la RDC soit en bonne voie et que le FMI maintiendra son soutien au décollage économique du géant d’Afrique centrale.