ALGER, 13 décembre (Xinhua) -- L'Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT) d'Algérie a officiellement autorisé jeudi soir les trois opérateurs de télécommunication présents dans le pays à commercialiser la téléphonie mobile de troisième génération (3G).
"Les opérateurs peuvent, désormais, procéder au lancement commercial de leur service 3G dans leurs wilayas respectives de déploiement conformément au cahier des charges", a annoncé l'ARPT sur son site internet.
Il s'agit de l'opérateur public Mobilis (filiale d'Algérie Télécom), Nedjma qui devient Ooredoo (koweitienne puis qatarie), et Djezzy (OTA, égyptienne, puis russe).
L'appel d'offres pour l'exploitation de la licence 3G a été lancé pour la première fois en septembre 2011, avant d'être suspendu puis reporté suite au contentieux sur le rachat par le gouvernement algérien, en vertu de son droit de préemption, d'Orascom Telecom Algérie (OTA), connu sous le nom commercial de Djezzy.
Idem pour son lancement officiel prévu le 1er décembre dernier avant d'être ajourné pour cause de non obtention des opérateurs concernés de licences définitives.
La 3G, plus rapide que la génération précédente, le GSM, avec des débits pouvant aller de 2 à 42 Mb/s, s'applique notamment sur l'accès à Internet, le visionnage de vidéos et d'émissions de télévision, et la visiophonie.
Il est à noter qu'en 2012, le nombre d'abonnés à la téléphonie mobile s'élevait à plus de 37,5 millions en Algérie, qui compte 37,9 millions d'habitants.