(Agence Ecofin) - Le ministre tunisien des Finances Slim Chaker a annoncé, le 16 octobre, que son pays compte émettre un sukuk d’un montant d’un milliard de dinars (environ 500 millions de dollars) en 2016.
Le ministre, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse consacrée à la présentation du projet de loi de Finances 2016, a également préciséque les besoins de financement extérieurs de la Tunisie devraient atteindre 3 milliards de dinars (1,5 milliard de dollars) l’an prochain. Le budget de l’Etat pour l’exercice 2016 a été fixé à 28,92 milliards de dinars (+5,87 % par rapport au 27,314 milliards arrêtés dans la loi de Finances complémentaire 2015).
Plusieurs pays africains s’intéressent de plus en plus au marché des sukuks. Après l’Afrique du Sud et le Sénégal, qui ont fait leurs premiers pas sur ce marché en 2014, la Tunisie, le Niger, le Nigeria, la Tunisie, la Côte d’Ivoire et l’Egypte s’apprêtent à émettre des obligations islamiques pour la première fois.
En forte croissance au Moyen-Orient et en Asie du sud-est, la finance islamique demeure encore peu développée sur le continent africain qui abrite pourtant quelque 400 millions de musulmans.