Tunisie

La Tunisie envisage d'émettre 300 à 350 millions USD de la dette garantie par le gouvernement américain en Juillet, a déclaré un fonctionnaire du ministère des Finances ce mercredi.

«La maturité est très probable à sept ans. Nous n'avons pas encore décidé que les banques d'imposer, mais ils seront internationale," Chaker Soltani, directeur général au ministère des Finances, a déclaré en marge d'une conférence du Fonds monétaire arabe dans les Émirats arabes unis capital.

La garantie des États-Unis permettra à la Tunisie d'emprunter à des taux beaucoup plus faibles que son profil de risque le permettrait normalement. à des taux autour de 50 à 75 point de base au dessus des taux des bons du trésor américain.

L'état d'Afrique du Nord prévoit un déficit 2012 à 6,6% du PIB et à moins de 6% l'an prochain.

Pour l'aider à couvrir l'augmentation des dépenses de développement et de création d'emplois dans le pays, la Tunisie envisage d'émettre 1,4 milliards de dinars d'emprunt domestique cette année, ainsi qu'un montant similaire en 2013.

Le gouvernement pourrait également émettre de la dette, soutenu par la Banque mondiale, au début de l'année prochaine mais la date et le montant n'a pas encore été décidé.

L'économie s'est contractée de 1,8% en 2011 en raison du printemps arabe et devrait croître de 3,5% cette année.

Source: Reuters

Le Qatar a relancé ses plans pour construire une raffinerie de 2 milliards de dollars en Tunisie après des années de retards.

Dans un premier temps, Qatar Petroleum a remporté un appel d'offre en 2007 pour développer en Tunisie la première raffinerie privée construite, détenue et dirigée dans le cadre d'une joint-venture avec la britannique Petrofac, mais le projet n'a jamais pris son envol.

Soucieux de renforcer ses relations dans la foulée de la révolution 2011, le Qatar a récemment accepté de prêter à la Tunisie 500 millions de dollars à des taux favorables.

"Le Qatar mettra en œuvre le projet de raffinerie de Skhira", le ministre Qatari d'État à la Coopération internationale, Mohamed Khalid al-Attiyah.

Le ministre a également déclaré que le coût du projet étant "très important", ils pourraient exiger un autre partenaire, sans plus de détails.

D'après un officiel du gouvernement tunisien, le coût de la nouvelle raffinerie serait de 2 milliards de dollars, ajoutant qu'il aurait une capacité initiale de 120.000 barils par jour.

Il est prévu de réduire la dépendance de la Tunisie aux importations de carburant, dont les prix ont augmenté ces dernières années, augmentant le budgét du pays, et pourrait éventuellement permettre à la Tunisie d'exporter du combustible raffiné.

La raffinerie sera la deuxième du pays, comportera des unités de traitement, de stockage, et des bureaux. Elle fournira jusqu'à 1200 emplois.

Aucune information sur le début des travaux n'est connu à ce jour.

Source: Reuters

Le Premier ministre tunisien a déclaré jeudi que l'économie a progressé de 2% au premier trimestre 2012.

"Malgré les conditions difficiles que le pays a traversé, elle a atteint des chiffres positifs en un court laps de temps. La croissance moyenne est passée de moins de 1,8% (en 2011) à 2%," a déclaré Hamadi Jebali à une conférence économique à Beyrouth.

Une prévision précédente du ministère des finances en Mars revoyait à la baise les prévisions de croissance du pays, passant de 4.5% à 3.5%, invoquant des préoccupations, les grèves et les opérations commerciales en suspension avait diminué les investissements étrangers.

L'investissement étranger au premier trimestre de l'année 2012 a toutefois été en hausse.

"La taille des investissements du secteur industriel et privé a augmenté de 42% et les investissements étrangers ont augmenté de 35% dans le premier trimestre de l'année 2012."

Source: Reuters

Selon le bulletin de conjoncture du mois de mars 2012 de l'Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (Apii), les investissements déclarés dans le secteur industriel, ont cru de 41,9% au cours du premier trimestre 2012 par rapport à la même période de 2011, pour atteindre 1.063 millions de dinars contre 749,2 millions de dinars.

Le nombre de projets déclarés a atteint au cours des trois premiers mois de 2012, 1.170 contre 920 lors du premier trimestre de 2011. L'Apii indique que ces projets devraient créer environ 21.479 emplois, contre 17.561 emplois durant les trois premiers mois de 2011, soit une hausse de 22,3%. La hausse des investissements déclarés a touché l'ensemble des secteurs d'activités.

Source: Reuters