(Agence Ecofin) - De nouvelles entreprises pourraient arriver sur la cote du Rwanda Stock Exchange, a-t-on appris d’une interview accordée par Pierre Celestin Rwabunkumba (photo) à la chaine de télévision CNBC Africa, ce mercredi 6 janvier 2016.
Le responsable n'a pas dévoilé le nom des entreprises concernées, précisant simplement qu'elles appartiennent au secteur de la finance, la logistique et le transport. « Nous sommes en discussion avec plusieurs entreprises pour les accompagner dans ce processus, mais comme vous le savez nous ne parlons pas des introductions en bourse, jusqu'à ce que ce qu'elles soient effectives. C’est aux entreprises, lorsqu'elles sont prêtes, de l'annoncer au public », a simplement fait savoir Mr Rwabunkumba. Toutefois a-t-il précisé: « Ce sont des projections que nous avons pour cette année, et chaque fois que nous nous sommes fixés des objectifs nous les avons atteint ».
Crystal Telecom, le partenaire local du groupe de télécommunication MTN est la dernière des sept entreprises à être arrivée sur le cote du RSE. Au mois d'avril 2015, des médias locaux au Rwanda, avaient indiqué que le gouvernement envisageait de céder ses 19,5% de participation au sein de la filiale locale du groupe financier kényan I&M Holdings, sur le marché des titres publics.
Si ces trois nouvelles introductions se réalisent, cela portera à 10, le nombre d'entreprises présentes sur le Rwanda Stock Exchange.
Un défi cependant demeure l'attraction des investisseurs. En 2015 le volume global des transactions n'a été que de 45,5 millions $. « Peu de gens savent effectivement qu'ils peuvent aussi aller sur la bourse dans le cadre des transactions sur le marché secondaire, c'est typique des jeunes marchés. Nous faisons beaucoup de sensibilisation au niveau du public, afin de pouvoir atirer les investisseurs sur ce segment », a expliqué Celestin Rwabukumba.
2016 débute plutôt timidement pour ce marché. Malgré des offres et des demandes d'actions, aucune transaction n'a été relevée le 5 janvier 2016. Les valeurs de différentes entreprises cotées sont donc restées stables au terme de la journée d'activité boursière.