La Bourse des valeurs mobilières (DSX) de Douala va s’agrandir avec l’arrivée de treize entreprises publiques et parapubliques camerounaises, a-t-on appris vendredi de source officielle.
L’annonce a été faite à l’issue d’un séminaire gouvernemental destiné à «sensibiliser les parties prenantes au lien étroit réunissant la gouvernance et la performance économique, comme pré-requis de l’accès aux financements non souverains».
Ces assises de deux jours qui se sont achevées jeudi à Yaoundé, étaient organisées avec le concours du cabinet en conseil d’avocats français UP2US Consulting.
Entres autres objectifs, elles avaient pour objectifs d’aider les sociétés ciblées à se fixer des objectifs, des plans d’action ainsi que des indicateurs de performance.
Elles sont aussi encadrées en vue d’assurer la viabilisation financière à travers l’adoption de business-plans et la prévision d’éventuels risque.
Il s’agit ainsi de permettre auxdites entreprises de lever des fonds sur le marché financier, et donc de disposer de moyens de financements alternatifs et de diversifier les sources de mobilisation des fonds, sans forcément recourir à la garantie l’Etat.
Au nombre des entreprises visées l’on dénombre notamment le Port autonome de Douala (PAD), la Mission d’aménagement des terrains urbains et ruraux (Maetur), la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam), les Aéroports du Cameroun (ADC), la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), la Cameroon Telecommunications (Camtel), la Cameroon Water Utilities Supplies (Camwater), le Crédit foncier du Cameroun (CFC), le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom), la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), la Société immobilière du Cameroun (SIC) et la Société nationale de raffinage (Sonara).
De même la DSX) a lancé, en juillet 2015, une campagne de sensibilisation visant à promouvoir l’entrée en bourse des petites et moyennes entreprises (PME).
Inaugurée en avril 2003 pour concurrencer la Bourse régionale des valeurs mobilières de Libreville, la DSX n’enregistre que trois entreprises cotées depuis 2006, pour une capitalisation d’un peu plus de 500 milliards FCFA.