Le Gabon détient les 7ème réserves prouvées d'or noir du continent africain, selon le dernier rapport 2012 publié par British Petreum Review of Word Energy.
Avec des réserves estimées à 3,7 milliards de barils de pétrole (0,3% des réserves mondiales), le Gabon est en première position dans la zone CEMAC, devant le Congo (1,9), la Guinée Équatoriale (1,7) et le Tchad (1,5), rapporte le communiqué.
Selon la revue britannique, la durée des réserves du pétrole du Gabon est estimée à 40 ans. En l'absence de découvertes majeures, notamment en off-shore, et au rythme de sa production actuelle (entre 11 et 12 millions de tonnes), le pétrole devrait cesser de jaillir en 2053.
Le Bassin sédimentaire gabonais couvre une superficie de 247 000 km2 dont 30% on shore et 70% de la surface attribuée est ouverte à l'exploitation, indique le communiqué.
4ème producteur du pétrole en Afrique subsaharienne derrière le Nigéria, l'Angola et la Guinée Equatoriale, le Gabon a atteint son pic de production en 1997, avec 18,5 millions de tonnes, rapporte le texte.
A partir de 2006, la production pétrolière s'est stabilisée grâce aux investissements réalisés sur les champs marginaux rendus possibles par le cours élevé du baril. Depuis 2009, la production est remontée progressivement pour atteindre 12,5 MT en 2011 poursuit-il.
L'Asie et les USA représentent plus de 51% des exploitations de pétrole brut gabonais, suivi par l'Europe 15% et l'Australie 5%, conclu le communiqué.
Actuellement, le secteur pétrolier national connaît une refonte de son environnement juridique. Le gouvernement entend, en effet, renforcer le contrôle de l'exploitation pétrolière grâce à la mise en place d'un nouveau code des hydrocarbures et de la compagnie pétrolière nationale, Gabon Oil Company (GOC).