(Agence Ecofin) - Dans un communiqué publié dimanche 19 juin sur le marché financier égyptien (Egyptian Exchange), la filiale égyptienne du groupe français Orange, ex-Mobinil, a indiqué que le régulateur du secteur des télécommunications lui a demandé de régler la somme de 3,54 milliards de Livres Égyptiennes (399 millions $) pour l'obtention de la licence 4G.

     

    L'opérateur français, tout comme ses concurrents directs que sont Vodafone Egypt et Etisalat qui ont annoncé eux aussi avoir été approchés mais sans donner de chiffres, devra se prononcer d'ici la première semaine du mois d'août 2016. Cette nouvelle licence intègre désormais la possibilité pour les opérateurs de mobile d'être fournisseurs virtuels de service de ligne fixe et d'appel internationaux. Mais en échange, ils devront permettre à Telecom Egypt (l'opérateur historique du pays) d’exploiter leurs installations 4G.

     

    Une des conditions fixées dans le cadre de ce processus est que 50% de la facture soit payée en dollars US et l'autre moitié en monnaie locale. Techniquement, Orange Egypt est liquide, en ce sens qu'il a poursuivi avec succès, la stratégie de réduction de son endettement depuis 2011, la faisant passer de 2,5 milliards $ à seulement 1,7 milliard $ à la fin 2015. Ce montant est d'ailleurs couvert par le total de ses actifs qui, bien qu'en baisse de 34% depuis 2010, culmine encore à 1,8 milliard $

    Mais si l'opérateur décide de payer pour cette licence, il risque de manquer de cash. Sa trésorerie immédiatement disponible au 31 décembre 2015 s'affichait à seulement 88 millions $, pour une dette à court terme (moins de 12 mois) de 862 millions $. Le groupe parent (Orange France), dont la trésorerie disponible s'affiche à 1,7 milliard $ (au 31 décembre 2015), devrait pouvoir intervenir si cette licence relève d'un enjeu stratégique majeur. Enfin Orange Egypt pourra toujours mobiliser la ressource nécessaire via des emprunts.

     

    Du point de vue de la rentabilité, Orange Egypt sort progressivement de la période obscure de 2011 à 2014, durant laquelle elle a généré des déficits. Sa marge nette très légèrement positive en 2015 (1,3 millions $ et, sur les 12 derniers mois, 4,3 millions $), reste encore très faible. Malgré ces défis, il faut compter avec le fait, que l'Egypte est l'un des gros marchés de l'opérateur français en Afrique.

     

    african indices

    BRVM-CI234.94+1.01%16/07
    BSE DCI9,380.40-12/07
    DSE ASI2,080.90+0.13%16/07
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    GSE-CI4,085.76-0.02%16/07
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    LuSE ASI14,498.76-0.04%16/07
    MASI13,456.34+0.17%16/07
    MSE ASI125,398.40+0.69%16/07
    NGX ASI100,075.59+0.11%16/07
    NSE ASI110.23+0.09%16/07
    NSX OI1,783.48-2.40%16/07
    RSE ASI145.50-12/07
    SEM ASI1,931.16+0.08%16/07
    TUNINDEX9,861.22+0.20%16/07
    USE ASI1,044.96+0.27%16/07
    ZSE ASI189.22+4.99%16/07
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