Les marchés africains ont commencé le mois d'avril sur une note mitigée avec l'Ouganda réalisant la meilleure performance après le renforcement des fondamentaux dans le pays.
Selon le ministre ghanéen des Finances, Ken Ofori-Atta, de nouvelles mesures de politique fiscale pourraient être présentées au parlement d'ici juillet. Ces nouvelles taxes sont destinées à soutenir les dépenses croissantes du pays. Le ministre des Finances a également indiqué que le Ghana pourrait se tourner vers les marchés internationaux pour lever environ 1,5 milliard de dollars d’ici la fin d'avril 2018. Le FMI a suggéré que le Ghana réduise l'objectif à 500 millions de dollars pour contrôler le stock de dette du pays. Le GSE augmente de 0,77%.
La Banque centrale du Kenya (CBK) a réduit le coût de sa facilité de prêt de détresse pour les banques de 16% à 15,50% suite à la récente modification du taux directeur. Cette réduction reflète la baisse de 50 points de base du taux de prêt de référence au début du mois de mars. Le NSE grimpe de 1,90%.
A Lagos, après un certain délai dû à l'incapacité du comité à atteindre le quorum, le comité de politique monétaire s'est enfin réuni cette semaine. Pour sa première réunion, la Banque centrale du Nigeria (CBN) a maintenu le taux de la politique monétaire (MPR) à 14%. Il y a des arguments en faveur d'une politique plus facile au Nigeria, l'inflation ayant quelque peu ralenti récemment. Si l'inflation continuait de ralentir, la prochaine réunion du MPC pourrait voir une baisse des taux d'intérêt. Le NGSE perd 1,60%.
Margaret Mhango Mwanakatwe, la ministre zambienne des Finances, a présenté l'état de l'économie la semaine dernière. Elle a signalé que la dette extérieure de la Zambie est actuellement de 8,9 milliards de dollars contre 6,9 milliards de dollars en décembre 2016. La dette de la Zambie est devenue préoccupante pour le marché, la ministre elle-même reconnaissant que le financement de ses programmes de développement par de la dette et des dons de partenaires de coopération n’était pas soutenable. Mme Mwanakatwe a annoncé que le gouvernement est en train de mener une analyse détaillée de viabilité de la dette qui sera achevée dans les deux semaines à venir avant les discussions avec le FMI. Déjà en septembre 2017, une analyse de viabilité de la dette réalisée par le FMI et la Banque mondiale montrait que la dette de la Zambie avait augmenté de manière excessive depuis 2011. À la fin de 2011, la dette de la Zambie s'élevait à 1,9 milliard de dollars. De plus, le rapport a mis en évidence le changement dans la composition de la dette publique vers la dette extérieure non concessionnelle comme les euro-obligations qui ont atteint près de 50% au cours de la même période. Le LuSE gagne 0,70%.
