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    Chronique Hebdomadaire des Marchés Africains - 6 Janvier, 2017

    L’année commence calmement (voire, très très très calmement) sur les marchés africains, avec le MASI et l’EGX30 signant les meilleures performances de la semaine, comme c’était déjà le cas en fin d’année.

     

    A Casablanca, le MASI a enregistré la meilleure performance de la semaine en gagnant 7,63%. La Banque centrale marocaine s’attend à ce que l’économie croisse de 4,2% en 2017 contre 1,2% l’année dernière, et anticipe une inflation plus faible à 1% contre 1,6% en 2016. Par ailleurs, l’institution marocaine a accordé les premières licences pour le lancement d’activités de finance participative (ou finance islamique) à 5 institutions : Attijariwafa, Banque Centrale Populaire, BMCE Bank of Africa, CIH Bank, et Credit Africole du Maroc. La finance participative est considérée comme un facteur de croissance pour la région.

     

    Au Caire, l’EGX30 poursuit sur sa lancée, soutenu par l’appétit des investisseurs suite à la dévalorisation de la livre égyptienne en novembre. L’indice augmente de 3,88%.

    A Johannesburg, les poids lourds tels que Naspers et Richemont qui bénéficient de liens forts avec l’économie chinoise a tiré le JSE ASI vers le haut en fin de semaine. L’indice gagne 1,11% soutenu par l’annonce de la bonne performance des secteurs manufacturiers et de service chinois.

     

    Au Nigéria, Shell a fermé cette semaine le pipeline Trans Nigera après un incendie. Ceci intervient alors que la production nigériane a déjà souffert de nombreuses perturbations l’année dernière. La production de décembre a chuté à 1,45 millions de barils. Le NGSE ASI perd 2,32%. Du côté des nouvelles positives, Access Bank a déclaré qu’elle s’attendait à une baisse des crédits douteux nigérians à partir de second trimestre 2017.

     

    A Nairobi, le NSE ASI a perdu 2,68%. Une agence gouvernementale a attiré l’attention sur le fait que la sécheresse qui a affecté l’agriculture pourrait peser sur l’économie du pays. L’agriculture est un pilier de l’économie kényane dont elle représente 25%. L’Autorité nationale de gestion de la sécheresse (National Drought Management Authority) s’attend à une forte sécheresse. Celle-ci pourrait accroitre l’inflation dans un pays où la devise nationale continue à se déprécier. Le gouvernement vise 7,5% d’inflation. En décembre l’inflation a atteint 6,4%.

     

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