Le géant ghanéen des boissons, Kasapreko PLC, s’apprête à franchir une nouvelle étape majeure dans son développement. L’entreprise a annoncé son intention d’introduire 25 % de son capital sur le marché principal de la Bourse du Ghana d’ici la fin de l’année 2025.
Cette ouverture vise à soutenir la croissance du groupe et à renforcer sa présence sur les marchés africains. L’annonce a été faite lors d’une présentation dans le cadre de la série « Facts Behind the Figures », organisée par la Bourse du Ghana.
Richard Adjei, Directeur général de Kasapreko, a partagé cette ambition devant les investisseurs et actionnaires, soulignant que le conseil d’administration a déjà donné son feu vert.
« Notre entrée sur le marché obligataire a été un moment fort pour Kasapreko, en tant qu’acteur local. Aujourd’hui, nous allons plus loin, avec le soutien du conseil et des investisseurs. Nous avons obtenu l’autorisation de coter nos actions sur le marché principal, et nous sommes convaincus que c’est le bon moment pour élargir notre base d’actionnaires et viser de plus grands marchés », a-t-il déclaré.
Depuis son arrivée sur le marché obligataire, Kasapreko affiche une santé financière impressionnante. En 2024, le chiffre d’affaires a bondi de 45 %, atteignant 2,7 milliards de GHS, porté par de solides ventes locales et une activité export en plein essor.
Et la dynamique ne faiblit pas : au premier trimestre 2025, le chiffre d’affaires progresse encore de 52 %, tandis que le bénéfice net s’envole de 184 %, grâce à une hausse des volumes et à une gestion rigoureuse des coûts.
Abena Amoah, Directrice générale de la Bourse du Ghana, a salué ce parcours remarquable :
« Kasapreko incarne parfaitement ces entreprises locales qui réussissent et participent activement à la croissance de notre économie. Nous encourageons les investisseurs à soutenir cette nouvelle étape de leur développement. »
En ouvrant son capital, Kasapreko fait le pari d’attirer de nouveaux partenaires financiers, de consolider sa structure et de s’ancrer durablement sur les marchés africains. Une initiative ambitieuse, à l’image de l’évolution du secteur privé ghanéen.