NAIROBI (Xinhua) -- Le ministre kenyan des Finances, Henry Rotich, a déclaré mardi que l'exportation de 2.000 barils de pétrole brut du Kenya en janvier 2017 serait une première étape avant l'achèvement de la construction d'un oléoduc.

     

    "Nous prévoyons de procéder à une exportation pétrolière anticipée", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse à Nairobi, à l'occasion de la sortie d'un rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les Perspectives économiques régionales. "Nous commencerons par générer des recettes. Nous devons récupérer les coûts dépensés pour l'exploration".

     

    La première vente de pétrole brut du Kenya a lieu à un moment opportun, alors que le pays a développé une économie pleinement diversifiée, générant des revenus de différents secteurs, a déclaré M. Rotich.

     

    Le Kenya prévoit de construire un oléoduc de 865 km entre les gisements d'exploration pétrolière de Lokichar, à Turkana, dans le nord du Kenya, et le port de Mombasa sur l'océan Indien.

    Cet oléoduc était à l'origine destiné à relier le Kenya et l'Ouganda, cependant Kampala a décidé de réacheminer l'oléoduc vers la Tanzanie.

     

    "Nous adoptons une approche d'économie diversifiée. Nous avons tiré les leçons de pays qui ont fait la même chose. Nous déployons des efforts pour mettre en place les institutions appropriées afin de gérer les revenus pétroliers", a déclaré M. Rotich.

     

    À l'occasion du lancement du rapport sur les Perspectives économiques régionales du FMI à Nairobi, le FMI a prédit que le choc pétrolier frapperait l'économie africaine, réduisant sa croissance à un taux de 1,4 %, le plus bas depuis 23 ans.

     

    En février, la compagnie d'exploration pétrolière britannique Tullow, qui a découvert du pétrole au Kenya, a versé 150 millions de dollars aux gouvernements kenyan et ougandais pour le développement du secteur pétrolier.

     

    Bien que les exportations pétrolières du Kenya soient encore faibles en quantité, il est probable qu'elles augmenteront avec l'achèvement d'un oléoduc.

     

    "Nous découvrirons davantage et nous forgerons davantage en avançant la construction de l'oléoduc. Nous discutons également de la manière de faire progresser ces plans", a dit M. Rotich.

     

    Par ailleurs, les pays africains exportateurs de pétrole, à savoir l'Angola, le Nigeria et la Guinée équatoriale, ont fait état d'une forte baisse de leur revenu national en conséquence de la baisse des cours pétroliers sur le marché international.

     

    Le directeur du département du FMI sur l'Afrique, Abebe Selassie, a estimé que l'impact des chocs pétroliers en Afrique se traduisait par de faibles dépenses du secteur privé et une faible demande de matières premières.

     

    L'Afrique du Sud, qui enregistrait la plus forte croissance économique d'Afrique, a également pâti de la chute des cours du pétrole et des matières premières ces derniers mois.

     

    En Guinée équatoriale, le FMI a indiqué que les recettes du secteur pétrolier avaient baissé à 30-40 % du Produit intérieur brut (PIB).

     

    Ces faibles performances économiques sont attribuables à la baisse des cours pétroliers, a déclaré M. Abebe.

     

    african indices

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