Le gouvernement ivoirien a annoncé l’octroi de 11 nouveaux permis d’exploration minière à des sociétés locales et internationales, couvrant notamment l’or, le cobalt et le cuivre.
Huit permis concernent l’or, parmi lesquels ceux de Resolute Exploration Côte d’Ivoire, qui développe la mine de Doropo au nord du pays, et de Tieto Minéral, exploitant de la mine d’Abujar près d’Abidjan. Trois autres permis portent sur l’exploration de chrome, manganèse, nickel, cobalt et cuivre.
Cette initiative intervient alors que la Côte d’Ivoire cherche à renforcer son attractivité en tant que destination minière stable et favorable aux investisseurs, contrastant avec le climat réglementaire plus incertain observé au Mali, Burkina Faso et Niger.
🔔 Toute l’actualité economique Africaine en direct sur notre chaîne WhatsApp.
La production d’or ivoirienne est passée de 10 tonnes en 2012 à 58 tonnes en 2024, avec une prévision de 62 tonnes en 2025. Le gouvernement vise 100 tonnes par an d’ici 2030. Le secteur minier contribue désormais à 4 % du PIB, contre 1,5 % il y a dix ans, grâce à l’arrivée de grands groupes comme Endeavour Mining, Barrick, Perseus Mining, Roxgold et Fortuna Mining.
Selon Coulibaly, ces nouveaux permis s’inscrivent dans la stratégie nationale visant à valoriser le potentiel minier inexploité et à diversifier l’économie au-delà du cacao, dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial.