Le projet sur le rapprochement des bourses de Libreville et de Douala est sur la bonne voie. La Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (Cosumaf), avait confié au cabinet de conseil en stratégie français, Roland Berger, une étude sur les différentes hypothèses, au sujet du rapprochement des places boursières de Douala et Libreville.
Le cabinet en question vient de révéler dans un rapport remis à l’institution, que la fusion de la Douala Stock Exchange (DSX) et de la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique (BVMAC), pourrait, d’ici 2020, générer 1000 milliards de Fcfa d’émissions.
Depuis six ans, deux hypothèses sont envisagés dans le rapprochement de ces deux places boursières. La première consacre la spécialisation de la DSX dans le domaine des actions tandis que la BVMAC se chargerait des obligations.
La deuxième consiste à fusionner les deux marchés qui auront pour siège Douala. Le régulateur et le dépositaire central auraient, quant à eux, pour base Libreville.
Dans la perspective de la mise en œuvre des recommandations de Roland Berger, la Banque africaine de développement et la Banque mondiale ont été approchées par la Cosumaf, a indiqué le président de l’institution sous-régionale, Rafael Ntung Nsue.
Dans ce sens, Rafaël Tung Nsue et son secrétaire général, Marcel Ondèle, s’activent auprès de la Banque mondiale et de la BAD, en vue d’obtenir le déblocage de nouveaux financements.
Ces fonds proviennent d’un programme dont le montant est compris entre 3 et 6 millions d’euros. Ils permettront l’installation de plusieurs groupes de travail pour mettre en œuvre les recommandations du cabinet français.