(Agence Ecofin) - Le London Stock Exchange, la société qui gère le marché financier britannique basé à Londres, a annoncé la mise sur pied d'un groupe consultatif africain, dont la mission est de réfléchir sur les voies et moyens à explorer pour booster les marchés financiers de la région. La première réunion de ce groupe s'est tenue il y a 7 jours à Londres (capitale de la Grande Bretagne), en présence des décideurs publics et privés de ce pays.
Dans ce comité, on retrouve de grands nom de l'investissement et des sociétés cotées africaines, notamment Naguib Sawiris, PDG du groupe diversifié égyptien Orascom, ABS Orjiako, le directeur général de Seplat Petroleum, Brahim Benjelloun, le président du directoire du groupe financier marocain BMCE Bank, mais aussi Oscar Onyema directeur de la bourse de Lagos en sa qualité de président de l'association des marchés financiers africains, ou encore Fatima Hara Acyl, une des commissaire de l'Union Africaine.
« L'Afrique représente la seule vraie opportunité de croissance dans le monde. Les économies de ses pays auront besoin de mécanismes de financement modernes et transparents et ce n'est qu'en s'employant à mettre en place une infrastructure efficiente de marché financier, que nous parviendrons à cela de manière rapide et mieux contrôlée », a fait savoir Xavier Rolet, le directeur général du London Stock Exchange Group.
James Duddridge, membre du parlement britannique et sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères et du Commonwealth, a indiqué, pour sa part, que le gouvernement de son pays continuera à appuyer les pays africains dans cette voie. Techniquement, le London Stock Exchange est en partenariat avec une douzaine de marchés financiers africains et sa solution MilleniumIT est exploitée sur le Johannesburg Stock Exchange, plusieurs marchés de l’Afrique de l'est, le Nigeria Stock Exchange et la Bourse de Casablanca.
Sur un autre plan, on identifie actuellement 113 entreprises africaines dont les titres sont cotées ou négociés sur la place financière de Londres, pour une capitalisation boursière globale de 200 milliards $. Ces dix dernières années, les entreprises africaines sont parvenues à y mobiliser près de 26 milliards $.