(Agence Ecofin) - Après une fin d’année 2013 dans le rouge, les responsables de la Bourse de Tunisie (BVMT) affichent l’espoir de battre un nouveau record d’introductions d’entreprises tout au long de l’année 2014, a-t-on appris de plusieurs médias tunisiens.
Il faut dire que, malgré les difficultés liées à la liquidité et à la rentabilité des titres, l’année 2013 aura été une année faste, en terme d'introduction pour la Bourse de Tunisie, avec 12 sociétés au total dont 7 sur le marché principal et 5 sur le marché alternatif. «Nous ambitionnons d’atteindre, fin 2014, 85 sociétés cotées et de porter ce nombre à 100, en 2015», a déclaré Mohamed Bichiou (photo), le directeur général de la Bourse de Tunis, dans une interview accordé à la Tunisie Agence Presse (TAP).
Il est à noter que, dès cette première semaine de janvier 2014, ont débuté les premières négociations de titres des sociétés introduites sur la cote de la bourse fin 2013, à savoir Lilas, MPBS et SOTEMAIL.
Parmi les autres entreprises dont les introductions sont en cours de réalisation, on retrouve la société tunisienne industrielle du papier et du carton (SOTIPAPIER), CELLCOM, opérant dans le domaine de la téléphonie mobile, la communication et la géolocalisation, MSF manufacture des sachets et filets et TGH (Tawasol Group Holding).
Toutes ces nouvelles sont survenues alors que la BVMT semble reprendre des couleurs. Pour la séance du 2 janvier, elle a terminé sur une belle hausse contrastant avec le recul global de 4,3% qu’elle a connu en 2013. La balance des variations de cette séance fait ressortir 35 hausses contre seulement 12 baisses, mais quand même 24 stagnations.
Il semble toutefois que 2014 ne risque pas d’être une année de grands changements sur le marché financier tunisien. « Une fois ce chiffre (100 entreprises cotées) atteint, nous pouvons nous orienter vers d’autres objectifs comme le développement du marché, à travers l’amélioration de sa liquidité et le lancement de nouveaux produits pour les investisseurs, dont les produits dérivés, instruments financiers crées pour permettre aux entreprises de se couvrir contre différents types de risques financiers », a expliqué M. Bichiou.