La tendance mitigée des marchés africains a continué cette semaine avec la moitié des marchés terminant dans le rouge. Et oui, la bourse d’Harare a une fois de plus signé la meilleure performance.
Au Kenya, le leader de l’opposition, Mr. Odinga s’est retiré de la course aux élections présidentielles qui doivent se tenir à nouveau le 26 octobre prochain. Odinga a déclaré que les élections à venir devraient être annulées et de nouvelles convoquées après que la commission électorale ait entrepris les réformes nécessaires. L’incertitude politique a pesé sur la bourse de Nairobi et cela devrait continuer jusqu’au 26 octobre, si la date des élections est maintenue. Le NSE perd 1,07%.
D’après le bureau national de statistiques rwandais, l’inflation a grimpé de 3,8% en septembre contre 3,2% le mois précédent, principalement à cause des denrées alimentaires, les boissons non-alcoolisées, le logement, l’eau, le gaz et l’électricité. Le RSE augmente de 0,49%.
En Tanzanie, l’inflation a également augmenté à cause de l’augmentation des prix des denrées alimentaires. L’indicateur a atteint 5,3% en septembre contre 5% un mois plus tôt. L’inflation de la nourriture et des boissons non-alcoolisées a augmenté pour atteindre 9,3% en septembre, contre 8,6%. Le DSE perd 1,74%.
A Johannesburg, le gouverneur de la banque centrale a déclaré que le risque de baisse de la note de crédit était bien réel. Selon Naidoo, l’abaissement de la note en monnaie locale pourrait couter 8 à 12 milliards de dollars en investissements manqués. Tant Fitch que S&P ont abaissé la note devises étrangères de l’Afrique du Sud à « spéculatif » ou « junk » en mars dernier. Le gouverneur a également déclaré que la faible croissance est principalement due à des facteurs domestiques, avant de partager ses perspectives de croissances de l’économie (+0,6%/+0,7%), et d’inflation, qui devrait rester entre 3% et 6% pour les é prochaines années. Le JSE gagne 1,13%.
Le FMI a déclaré que la dette souveraine zambienne est maintenant insoutenable. L’augmentation de la dette publique s’est fait au détriment des prêts au secteur privé, affaiblissant encore plus l’économie. Cette augmentation de la dette extérieure expose la Zambie à de grands risques. Malgré avoir apaisé les contraintes de financement du gouvernement, la plus grande participation d’investisseurs étrangers sur le marché des actions zambien a rendu l’économie plus vulnérable aux aléas des sentiments des marchés et flux de capitaux. Le FMI s’attend à ce que l’économie croisse de 4% en 2017, soit moins que les attentes du gouvernement (4,3%). Ce serait dû au retard dans les ajustements fiscaux ainsi qu’aux conditions météorologiques non favorables qui affectent la production hydro-électrique et agricole. La croissance plus faible de l’économie serait également due aux conditions financières plus restrictives sur les marchés mondiaux, ainsi qu’à la volatilité des cours du cuivre. Le LuSE perd 0,24%.
Au Caire, le ministre égyptien des finances a déclaré que le pays avait l’intention de signer un nouvel accord de financement de $2 milliards auprès de banques internationales tout en mettant en place des sources alternatives de financement telles que l’émission d’Eurobonds en dollars. L’objectif est de financer le déficit et repayer la dette extérieure. Au premier trimestre 2018, le pays va vraisemblablement émettre pour $4 milliards d’obligations en dollars et €1,5 milliards d’obligations en euro. Le ministre des finances a également déclaré que le FMI pouvait fournir $4 milliards de plus d’ici juin. L’EGX30 gagne un maigre 0,07% sur la semaine.
