(Agence Ecofin) - Conformément à la loi, les opérateurs télécoms Tigo, Airtel, Halotel, Maxcom Africa, TTCL et Smart, doivent introduire 25% de leur capital sur le Dar es Salaam Stock Exchange (DSE). Cependant, le dossier à cet effet présenté deux fois à l’Autorité des marchés financiers et des valeurs mobilières (CMSA), a été rejeté pour divers manquements, a expliqué Charles Shirima, le directeur des relations publiques de la CMSA dans les colonnes du site d’information theeastafrican.co.ke.
D’après le porte-parole du gendarme des marchés financiers, en ce qui concerne par exemple Tigo, la filiale tanzanienne du groupe Millicom International Cellular (MIC) a vu son dossier refusé à cause d’une bataille entre actionnaires dont le dénouement est toujours attendu.
Pour ce qui est d’Airtel, détenu à 60% par le groupe télécoms indien Bharti Airtel, et à 40% par l’Etat, c’est la difficulté des deux partenaires à se mettre d’accord sur le nombre exact d’actions que chaque partie ouvre au public, qui bloque l’opération d’entrée sur le DSE.
Une fois tous ces manquements définitivement réglés, de nombreux analystes financiers espèrent que le gouvernement tanzanien, qui aura appris des difficultés rencontrées par Vodacom, prendra des mesures appropriées pour Tigo, Airtel, Halotel, Maxcom Africa, TTCL et Smart.
Ils proposent par exemple d’éviter que toutes ces entreprises télécoms lancent leur offre publique initiale (IPO) durant la même période, pour éviter une sous-souscription générale à cause de la faible capacité du marché financier local à absorber le volume d’actions qui sera mis en vente.