(Agence Ecofin) - A la fin du mois de mars 2015, les réserves de change nettes de l’Égypte, était de 15,29 milliards $, contre 15,4 milliards $ à la fin du mois de février, a-t-on appris d'un communiqué de la Banque centrale de ce pays, publié mardi 7 avril 2015.
Même si son nouveau président, Abdel Fattah El Sissi, a apporté suffisamment de stabilité au pays, l’Egypte continue de subir les contrecoups macroéconomiques, associés aux printemps arabes intervenus en 2011. Avant cette période, les réserves de change se hissaient à 39 milliards $
Le nouveau régime au pouvoir essaye, autant qu'il peut, d'apporter plus de solidité à l'économie, avec le soutien de nombreux partenaires, notamment du Golfe. En attendant, de nombreuses initiatives d'emprunts internationaux, conventionnels et islamiques, sont soit en préparation, soit annoncées par des responsables gouvernementaux.
Le marché financier qui comporte une part importante d'investisseurs étrangers, donc susceptible d'être affectés par la situation des réserves de change, a terminé sur une note positive, avec une progression de 2,45% de l'EGX mardi 7 avril. Les investisseurs se sont sans doute montrés plus sensibles aux bonnes nouvelles qui sont venues de l'agence de notation Moodys, qui a revu à la hausse la note affecté eau profil émetteur et à l'emprunt égyptien, l'assortissant de perspectives stables.
D'un autre côté, une information citant le ministre en charge de la planification, a fait savoir, que le gouvernement avait déjà débuté la réalisation des projets décidés lors du sommet économique organisé au mois de mars dernier. De ces projets d'un montant global de plus 60 milliards $, le gouvernement local espère porter à près de 22% la part d'investissements directs étrangers dans le produit intérieur brut du pays.
