La Securities and Exchange Commission (SEC) a donné son autorisation à l'Agricultural Development Bank (ADB) pour s’introduire sur le Ghana Stock Exchange et ainsi développer ses ressources à long terme pour financer l’agriculture.
L'ADB a élaboré une stratégie pour lever 300 millions de cedis (€ 72,7 millions) dans le cadre d'une offre publique initiale (OPI). D'ici le mois prochain, la banque devrait lancer le processus en proposant à la vente un peu plus de 100 millions de ses actions.
L'ADB convoite des investisseurs institutionnels internationaux comme la SFI, filiale de la Banque mondiale, ou encore le fonds britannique Actis pour40 % des actions émises dans le cadre de son OPI tandis que 60% seraient destinés aux investisseurs ghanéens, notamment via la mise en bourse de l'ADB sur le Ghana Stock Exchange à partir du mois prochain.
L'objectif est de renforcer la banque tout en réduisant la part actuellement détenue par la banque centrale, la Bank of Ghana, qui détient 48% du capital de l'ADB et a la majorité de vote. Suite à cette opération, l'ADB serait en mesure de racheter à la banque centrale une partie de ses parts.
Le résultat de l'OPI permettra donc de recapitaliser la banque et d'étendre ses opérations.
L’ADB a entrepris en 2009 une profonde restructuration avec un plan stratégique sur trois ans pour restaurer sa rentabilité et accroître ses financements au secteur agricole. Elle a aussi considérablement son réseau, qui compte aujourd’hui 78 succursales à travers tout le pays.