(Agence Ecofin) - L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a annoncé, le 24 avril dans un communiqué, le maintien à «B-/B» de la note du Ghana pour les émissions souveraines de long et de court-termes en devises étrangères et en monnaie locale, avec des perspectives stables.
S&P estime que le déficit budgétaire et la dette publique de ce pays d’Afrique de l’Ouest resteront élevés. Le gouvernement ghanéen table désormais sur un déficit budgétaire de 7,5% du PIB contre un taux de 6,5% seulement initialement prévu dans le projet de budget de l’Etat, en raison de la baisse des recettes pétrolières et du ralentissement de la croissance économique.
L’agence précise également que la dette publique devrait tourner autour de 70% du PIB entre 2015 et 2017, contre 68% du PIB en 2014 et 57% en 2013.
S&P s’attend, par ailleurs, à ce que la croissance économique du Ghana tombe à 5,1% en moyenne par an entre 2015 et 2017 comparativement à 8,6% par an entre 2010 et 2014, en raison notamment de la chute des cours de l’or et du pétrole.
Elle indique, cependant, que le programme d’assistance de 918 millions de dollars approuvé le 4 avril par le Fonds monétaire international (FMI) devrait aider le Ghana à corriger ses déséquilibres budgétaires et extérieurs, alors que l’augmentation prévue de la production du pétrole dès fin 2016 pourrait accélérer le rythme de la croissance économique du pays.