(Agence Ecofin) - En 2019, la Commission ougandaise des communications a dévoilé un nouveau cadre pour l’octroi de licence aux entreprises de télécommunications. Airtel n’a plus que cette année pour s’y conformer au risque de s’attirer des problèmes.
L’opérateur de téléphonie mobile Airtel Uganda prépare l’introduction d’une partie de son capital sur l'Uganda Securities Exchange (USE), la bourse locale. Mercredi 19 janvier, la société a déclaré que « des discussions sont en cours en interne » sur le sujet.
David Birungi, le responsable des relations publiques d'Airtel Uganda, a indiqué que la société télécoms informera le public sur les détails de l’opération lorsque les discussions seront terminées. L’opérateur télécoms devra publier, entre autres détails, le prix des actions à vendre, le processus d’acquisition par les investisseurs locaux, le calendrier de l’ensemble de l'opération d'introduction en bourse.
Le projet d’introduction en bourse d’Airtel Uganda intervient environ un mois après l’introduction en bourse de son concurrent MTN Uganda, qui avait proposé 4,47 milliards d'actions ordinaires au prix unitaire de 200 shillings ougandais (0,057 $). La société avait levé finalement 535 939 900 000 shillings ougandais (152 millions $) au cours de son offre publique initiale (IPO) tenue du 11 octobre au 22 novembre 2021. Son entrée officielle en bourse est survenue le 6 décembre.
Selon les nouvelles règles établies par le gouvernement en 2019 et entrées officiellement en vigueur en 2020, tout renouvellement de licence télécoms verra l’opérateur concerné ouvrir son capital à hauteur de 20 % sur la bourse dans les deux ans suivant l’acquisition du nouveau titre d’exploitation. Airtel Uganda a déboursé la somme de 74,6 millions $ en décembre 2020 pour continuer à opérer dans le pays pendant vingt ans. Conformément à la réglementation, la société télécoms doit se mettre en règle au plus tard à la fin de cette année.