La scission du groupe Alteo (SEM:ALT) en deux entités répond à sa stratégie de développement dans trois métiers : la production de sucre à Maurice, mais surtout en Afrique où l’activité se révèle plus rentable, la production d’énergie, là aussi à Maurice et en Afrique, et l’immobilier à Maurice.
Selon Arnaud Lagesse, président du conseil d’administration,il s’agit d’avoir « une gestion plus ciblée des activités d’Alteo, tant à Maurice qu’en Afrique, une plus grande flexibilité pour la levée de capitaux pour le développement régional ainsi qu’un focus sur la contribution des activités foncières au développement d’Alteo à Maurice ». Rappelons que le groupe, qui est coté à la bourse de Maurice, est une filiale à 27,64 % du groupe IBL et à 20,96 % du groupe Ciel. Ses résultats financiers pour l’année financière se terminant au 30 juin 2021 montrent une nette progression par rapport à l’exercice précédent.
Le groupe affiche une hausse de 15 % de son chiffre d’affaires, à quelque 199 millions d’euros, mais surtout un résultat net qui a plus que triplé, à 45,8 millions d’euros. D’excellents résultats qui s’expliquent par une meilleure performance de l’activité sucrière à Maurice et en Tanzanie avec une hausse du prix du sucre, une augmentation des volumes et une baisse des coûts de production. Le pôle énergie améliore également sa performance.
La première des deux nouvelles entités regroupera les activités liées à la culture de la canne, au développement foncier, à la production de sucre et à la production d’énergie à Maurice. Quant à la seconde, elle sera une holding qui va gérer les opérations régionales du groupe, notamment en Tanzanie et au Kenya.
Les deux entités seront listées à la bourse de Maurice.