Le rouge a dominé sur les places boursières africaines. Les marchés du continent ont retenu leur souffle avant le « jobs report » américain pour le mois d’avril qui aurait pu indiquer que l’économie américaine était assez forte pour justifier une hausse des taux d’intérêts. Au risque de nous répéter, une telle hausse pourrait déclencher une fuite de capitaux des marchés africains au profit du marché US.
Cette semaine, l’inaction des banques centrales américaine et japonaise ont pesé sur les indices boursiers mondiaux ainsi que sur le dollar US. En effet, la Fed a décidé de ne pas relever ses taux à cause d’une croissance américaine plus faible qu’attendue. Dans un monde « globalisé », ce genre de commentaire prudent de la Fed a de par le passé été positif pour les devises africaines.
Les matières premières, et plus particulièrement le pétrole, l’argent, le cacao et le soja ont enregistré une nouvelle semaine de gains qui confirme le rebond de ces dernières semaines et en fait l’une des classes d’actifs les plus performantes du mois. Dans le cas du pétrole, par exemple, le WTI américain a gagné plus de 9% et le baril de Brent a augmenté de 5.5%, ceci alors que les pays de l’OPEP ne se sont pas mis d’accord sur un gel de la production le week-end dernier. La baisse de la production américaine et la forte demande mondiale pour l’or noir semblent avoir pris le dessus sur les désaccords entre les différents pays. Bien-sûr, les fondamentaux d’offre et de demande sont spécifiques à chaque type de matière première, mais la faiblesse du dollar et le regain d’optimisme général semble soutenir l’ensemble du secteur.
L’annonce que le taux de croissance de l’économie chinoise a atteint son niveau le plus bas en sept ans (6.7% en rythme annuel), a pesé sur les indices africains vendredi. Les pertes ont été les plus importantes sur les marchés qui dépendent de la Chine pour exporter leurs matières premières. Les principaux pays producteurs de pétrole se sont réunis ce week-end au Qatar pour discuter le gel de la production pour stimuler les prix. Les attentes du marché sont grandes dans la mesure où sans accord les prix de l’or noir pourraient s’effondrer, entrainant dans leur chute les autres classes d’actifs. Cela ne ferait pas les affaires des marchés africains.
 | BRVM-CI | 311.29 | -0.58% | 04/08 |
 | BSE DCI | 10,503.45 | +0.04% | 04/08 |
 | DSE ASI | 2,488.70 | +0.89% | 04/08 |
 | EGX 30 | 34,704.51 | +1.26% | 04/08 |
 | GSE-CI | 6,994.45 | +0.03% | 01/08 |
 | JSE ASI | 97,744.15 | -0.79% | 01/08 |
 | LuSE ASI | 21,290.87 | +1.19% | 01/08 |
 | MASI | 19,570.63 | -0.33% | 01/08 |
 | MSE ASI | 411,540.85 | +4.69% | 04/08 |
 | NGX ASI | 144,071.78 | +1.99% | 04/08 |
 | NSE ASI | 158.95 | -0.79% | 01/08 |
 | NSX OI | 1,752.44 | -1.70% | 01/08 |
 | RSE ASI | 150.43 | +0.03% | 31/07 |
 | SEM ASI | 2,163.31 | -0.02% | 01/08 |
 | TUNINDEX | 11,851.41 | +0.14% | 01/08 |
 | USE ASI | 1,364.93 | +0.55% | 01/08 |
 | ZSE ASI | 208.42 | +1.32% | 01/08 |
