
Relever ou ne pas relever, telle est la question…Cette semaine, tout le monde cherchait à comprendre ce qu’il se passe dans les banques centrales occidentales. Le revirement inattendu d’un gouverneur de la Fed connu pour sa préférence pour le status quo, a pesé sur les marchés européens, déjà dans le blues après l’annonce que la Banque Centrale Européenne ne prendrait pas de nouvelles mesures monétaires. Le marché semble voir cela comme un tournant pour les marchés africains puisqu’en temporisant de nouveaux stimuli, la décision de la BCE peut amener à se poser la question de la durée du rebond des marchés émergeants alors que leurs actions s’échangent déjà à leur plus haut niveau des 14 derniers mois et que les rendements obligataires sont au plus bas depuis 2013. Comme c’est souvent le cas, la situation des bourses africaines est mitigée. Et, tant qu’il n’y aura pas plus de clarté sur le relèvement des taux US, les investisseurs peuvent s’attendre à de la volatilité dont pourraient profiter les amateurs de risque.