Une des principales missions d’une banque centrale est le maintien de la stabilité des prix. Ce mandat s’est traduit par différentes décisions prises dans plusieurs pays que nous couvrons.
C’est un marathon, et non un sprint… Les investisseurs semblent vouloir prendre de moins en moins de risque après la reprise des marchés émergents au cours des trois derniers mois et l’ambiguïté autour des taux d’intérêts US. Les marchés estiment à 20% la probabilité d’une hausse des taux de la Fed lors de la réunion de cette semaine alors que la probabilité d’une hausse lors de la rencontre de décembre est estimée à 52%. Le fait que le dollar se soit raffermi après que l’inflation ait cru plus qu’attendu, soutenant le scénario d’une hausse des taux plus tard dans l’année, a rajouté à la confusion. Cependant, l’annonce d’une hausse des taux mercredi est hypothétique après que les données sur les activités industrielles et de détail américaines aient déçu.
Relever ou ne pas relever, telle est la question…Cette semaine, tout le monde cherchait à comprendre ce qu’il se passe dans les banques centrales occidentales. Le revirement inattendu d’un gouverneur de la Fed connu pour sa préférence pour le status quo, a pesé sur les marchés européens, déjà dans le blues après l’annonce que la Banque Centrale Européenne ne prendrait pas de nouvelles mesures monétaires. Le marché semble voir cela comme un tournant pour les marchés africains puisqu’en temporisant de nouveaux stimuli, la décision de la BCE peut amener à se poser la question de la durée du rebond des marchés émergeants alors que leurs actions s’échangent déjà à leur plus haut niveau des 14 derniers mois et que les rendements obligataires sont au plus bas depuis 2013. Comme c’est souvent le cas, la situation des bourses africaines est mitigée. Et, tant qu’il n’y aura pas plus de clarté sur le relèvement des taux US, les investisseurs peuvent s’attendre à de la volatilité dont pourraient profiter les amateurs de risque.
L’Afrique du Sud a enregistré en juin un deuxième mois consécutif de surplus commercial grâce à la hausse des exportations de légumes, bien que les importations de pétrole aient également augmenté. Le surplus a atteint 12,5 milliards de rand ($880 millions) le mois dernier, contre un déficit de 22,95 milliards de rand au cours de la même période l’année dernière. Cette dernière tendance pourrait soutenir le rand et réduire la possibilité d’une hausse des taux d’intérêt.