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    Market Commentary

    L’EGX30 égyptien signe la meilleure performance de la semaine, gagnant 5,60%. Un vent d’excitation a soufflé sur les marchés cette semaine après que la Banque centrale ait finalement décidé de laisser la devise locale fluctuer librement, et d’augmenter les taux d’intérêts de 3%. La dévalorisation de la livre égyptienne va lui permettre d’atteindre sa valeur d’échange du marché parallèle. L’indice de la bourse du Caire s’est bien porté parce que la décision permet au pays de se rapprocher du prêt de 12 milliards de dollars du FMI. Notons cependant que la pénurie de dollar sur le marché signifie que les investisseurs continueront à avoir des difficultés à rapatrier leurs profits à cause des contrôles sur les sorties de capitaux.

    Dans son rapport bi-annuel, le FMI a abaissé les perspectives de croissances de l’Afrique sub-saharienne pour 2017 à 1,4% (contre 3% auparavant), ceci à cause des pays exportateurs de matières premières qui font face à une baisse de la demande pour leurs ressources. La région s’apprête donc à connaitre son plus faible taux de croissance en 20 ans, même si certains pays s’attendent à croitre de 4% ou plus.

    L’indice principal de la bourse de Zimbabwe, le ZSE Ind., affiche la meilleure performance de la semaine, gagnant 7,52%. Pour résoudre le problème de pénurie de liquidités, les autorités du pays sont sur le point de lancer des « notes » adossés au dollar, a annoncé le gouverneur de la banque centrale, John Mangudya. Depuis la crise de 2009, le pays fait face à un manque de devises étrangères, et les « notes » sont la solution imaginée pour l’endiguer. Cependant, le concept ravive les mauvais souvenirs du dollar zimbabwéen controversé, et ce, malgré que les titres de créance soient soutenus par un prêt de $200 millions d’une institution internationale.

    L’indice principal de la bourse de Zimbabwe, le ZSE Ind., affiche la meilleure performance de la semaine, gagnant 10,82% grâce à la forte demande pour les principales capitalisations de la bourse de Harare. Par ailleurs, Dr. Mlambo, le gouverneur-adjoint de la banque centrale zimbabwéenne, a déclaré que le pays ne rejoindrait pas l’union monétaire sud-africaine malgré le souhait du monde des affaires pour améliorer la compétitivité des entreprises zimbabwéennes. Mlambo cite notamment les propres problèmes de la monnaie sud-africaine et le fait que le Zimbabwe ne possède pas sa propre devise. Il a cependant reconnu que le dollar américain n’était pas optimal à cause des problèmes de liquidité. L’appréciation du dollar face aux devises régionales a affecté la compétitivité des biens zimbabwéens dans la sous-région avec des conséquences néfastes pour l’industrie locale.

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